Histoire

C'est moi Arnaud DeMondrian, le créateur d'une école.. cette école, vous vous souvenez ? Le créateur de Paradise, celui qui désirait créer un endroit où l'étude ne pouvait gâcher les plaisirs de la vie. Une école sans restriction qui pourrait sans nul doute donner envie aux plus jeunes d'apprendre de multiples choses sur la vie qui les entoures. Le français qui était venu s'établir au Japon, par amour pour ce pays de l'Orient. Vous vous rappelez ? Je voulais ouvrir un lieu qui pourrait réunir diversed nationalités. En vous regardant, je vois que vous semblez douter de mes propos ou alors c'est que vous ne vous souvenez pas de moi. Cela peut se comprendre, j'ai vécu dans le siècle des lumières, pour ceux qui ne sont pas très cultivé, le siècle des lumières fut au XVIII^esiècle.
Pour le plaisir, je me permets un brin d'histoire. Le siècle des Lumières tire son nom du mouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations connues sous le nom de Lumières. Il est souvent utilisé dans la littérature historique comme synonyme de XVIII^e siècle européen. De très grands penseurs littéraires, sûrement connaissez-vous Voltaire, Diderot, Sade et bien d'autres, ont vécu à cette époque.
Pardon ? Pour vous répondre, en effet je suis bien mort.
Hélas je ne suis pas un vampire ni même un immortel, non je ne suis que le souvenir de l'être que je fus jadis. Cependant, je dois dire qu'on a fait appel à moi pour vous parler de cette école que j'ai créé il y a des lustres. Et sans vouloir me vanter, je dois dire que je suis sûrement la personne la plus apte à en parler. Mais avant toute chose je vous parlerai de moi, ainsi la prochaine fois que vous entendrez mon nom, vous saurez qui je suis.

Mon enfance jusqu'au jour où l'idée de créer une école du nom de Paradise m'est venu en tête, et bien je ne vois pas trop l'intérêt de connaître ces propos. Il vous suffit simplement de savoir que je suis né en France, pour être plus précis à Paris. La monarchie était encore présente et mon père le Duc DeMondrian léchait les bottes de Louis XVI. Je tiens à m'excuser de ces propos si vulgaires, mais je dois dire que mon père ne différait pas du reste des aristocrates qui vivaient à cette époque. Pour ma part, je ne vivais que pour l'amour de la lecture. Il m'arriva quelque fois d'écrire, mais n'étant jamais motivé je laissais mes ouvrages de coté pour me donner à fond dans les festivités que la jeune Marie-Antoinette organisait. Un magnifique brin de femme. Enfin bon, l'idée de créer une école m'est venu suite à la publication de la première Encyclopédie. Brillant ! Diderot créa une merveille. Bien que cela fut mal vu par la religion et toutes autres personnes hautes placées , pour moi ce fut comme une claque en plein visage. Je sortis de ces soirées où l'on ne faisait que boire, jouer et plus en encore... Et je me plongeai sans plus attendre dans la lecture de ces Encyclopédies que j'avais réussi à me procurer avec tant de mal.
Je passai maintenant le plus clair de mon temps le nez dans ces ouvrages. Réalisant que le monde cachait de grandes merveilles. Je me cultivai maintenant par simple plaisir. Déjà à cette époque je connaissais l'Orient, un peu, mais plus que certaines personnes de mon entourage. Cet endroit me fascinait et plus je lisais ce qu'y été écrit plus je me languissais de le découvrir. Ce fût donc après plus d'une année de lecture intensive sur l'Encyclopédie que je me décidai à partir vers l'Asie de l'Est.
Plusieurs mois à voyager sur un navire anglais, il me fut ardu de vivre si longtemps avec eux, mais ils furent étonnamment très accueillants envers le français que j'étais. Je finis enfin par arriver dans ce pays aux merveilles incroyables. Je n'eus pas encore mis un pied au sol, que j'aimais déjà ce lieu. Découvrant cette terre, j'eus l'idée quelque peu farfelue de créer une école. L'idée qu'avait eu Charlemagne, en fondant la première école, était tout aussi merveilleuse que le travail de Diderot. Pourtant mon idée ne fut pas bien vu pour ce peuple dont je foulais les terres. Je dus l'abandonner durant quelques années, pendant ce temps je connu une jeune femme; Maiko Fuki. Elle était la fille d'un samouraï et sans le vouloir elle me charma et je lui offris mon coeur. Nous partagions les mêmes idées et je fus ravi de savoir qu'elle m'aiderait à créer cette école.
Quelque années passèrent, j'étais maintenant père de deux petits garçons et d'une petite fille. Je ne pouvais être plus heureux, être père, vivre avec la femme que j'aime et une école en construction. Et oui, mon projet fut accepté après plusieurs années de dur labeur. Pour tout dire j'avais cru que cette idée ne soit qu'un rêve qui devrait rester au plus profond de moi. Maiko était mon seul lien qui me faisait garder espoir. Mais je m'étais fait à l'idée de perdre ce rêve et de m'en créer de nouveaux.
L'école fut battit et je décidai de l'appeler Paradise. Le paradis pour moi c'était ce lieu, un endroit qui m'avait fait découvrir bien des choses.
Ça démarrait plutôt fort pour moi, cette nouvelle école abritait des élèves Japonais de surcroit enfants de samouraï. Dans les premières années, l'école que j'avais créée ne fut permise qu'aux enfants du village de samouraï qui était dirigée par le père de Maiko. Je trouvais cela un peu triste que tout le monde ne puisse en bénéficier de ce lieu. Mais pour un commencement ce n'est pas trop mal, n'est-ce pas?
Et puis quelque chose de complétement imprévu est survenu. En tout cas quelque chose que moi et ma famille n'avions pas prévu du tout.
Bref, ce qui est arrivé est arrivé, et manifestement je n'ai pas survécu. Sinon sûrement que Paradise ne serait pas devenu comme elle est aujourd'hui. Après tant de peine, d'affront, le temps fini par s'écouler et le petit accroc qui était survenu a été réparé ou du moins refermé, j'irai jusqu'à dire oublié.
Si j'étais revenu d'entre les morts, sûrement que j'aurais été un peu triste, un peu plus impulsif, un peu plus téméraire. Cependant, le simple souvenir que je suis s'en trouve tellement plus triste, que l'homme que j'étais autrefois. Mais étrangement je me sens indéfiniment plus puissant, bien que ma raison humaine me dit que je ne dois pas usurper du pouvoir que donne la connaissance.

L'école dont mon idée était tout d'abord de la remplir d'enfants de divers cultures fût tout autre puisqu'elle fût d'abord entièrement japonaise. On oublia le créateur qui n'était autre que moi, le français assez fou pour quitter la France et venir au Japon sur un simple coup de tête. Enfin Maiko, poursuivit mon semblant d'idée, dirigeant l'établissement après ma mort et mes enfants prirent sa relève et mes petits enfants celle de leurs parents, ainsi de suite jusqu'à ce que ma lignée ne s'efface de la surface de la terre. Car s'est avec peine que je dois dire cela, peut-être reste-t-il de mes petits-fils, mais je n'en ai aucune idée et je sais très bien que ma famille ne dirige plus cette école.
Pourtant si on regarde l'idée que j'avais à l'époque et le résultat. Je crois que j'ai réussit mon but ! Cette école bien que japonais, accueil de multiples nationalités tout en ressemblant à une école japonaise bien banale.

Entrez à Paradise et faites nous découvrir la vie de lycéens et universitaire dans une école où tout ou presque peut arriver...

© Ino Niwa & Yannick Dumais

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