Solitude ou presque... [libre]

Shinji, bien que tenant son rôle d'assistant à cœur, avait pour habitude de veiller tard dans la nuit. Ne trouvant toujours pas le sommeil, il s'était penché à sa fenêtre afin de regarder les étoiles et de s'interroger comme à son habitude sur les raisons de notre existence. Il n'avait pas non plus cerné avec exactitude les endroits clefs de la ville, il s'était donc contenté d'une repas frugal : un pain au melon et un verre d'eau.
Perdu dans ses pensées, il fût soudain surpris d'apercevoir une silhouette traverser la cour du lycée. Il se frotta les yeux et vérifia l'heure sur sa pendule. 2h03. Il redirigea son regard dans la cour, et vit que quelqu'un était assis sur un des bancs.



Il se trouvait à présent lui-même dans cette cour, emmitouflé dans une grosse veste pour se protéger du froid de la nuit. De plus près, il discerna une jeune fille, les coudes appuyés sur ses genoux, ses mains tenant sa tête et les yeux fermés. Elle portait simplement une chemise de nuit.

Shinji s'approcha, s'assit doucement à côté d'elle, et plaça sa veste sur les épaules de la jeune fille, soulevant légèrement sa chevelure verte. Celle-ci, surprise, leva rapidement la tête et regarda Miyake avec étonnement. Il prit doucement la parole et lui dit en souriant "Il me semble que les sorties nocturnes ne sont pas tolérées jeune fille". Elle se contenta de baisser la tête. "Quelque chose ne va pas?" lui demanda alors Shinji.

Yuri sentit quelque chose se poser sur ses épaules, elle releva donc la tête et aperçut une veste sur ses épaules, elle releva ensuite la tête vers le propriétaire de cette veste, c'est un homme, le regard de Yuri fût d'abord surpris puis quand il pris la parole elle soupira.

"Il me semble que les sorties nocturnes ne sont pas tolérées jeune fille".

Yuri baissa légèrement la tête en lâchant un soupire, puis finit par fermer doucement ses yeux.

"Quelque chose ne va pas?"

- Hnn..Non, tout va bien.

Voilà tout ce qu'il reçu comme réponse de sa part, ce qui n'est pas étonnant de la part de Yuri.

- Hnn..Non, tout va bien.

Voilà tout ce qu'il reçu comme réponse de sa part.

« Pas très bavarde » remarqua Shinji. Mais il n’allait pas abandonné si facilement.

- Tu es sure ? Il me semble pourtant bien que les gens chez qui « tout va bien » sont tranquillement en train de dormir à cette heure là, ou tout du moins, restent dans leur dortoir…

Toujours pas de réponse.

- Aller, tu vas attraper froid. Je comprends que tu ne veuilles pas te confier à un inconnu comme moi, mais tu devrais rentrer maintenant, tu risques d’avoir des soucis miss.

Décidement, elle avait son caractère. Shinji s’interrogeait sur ce qui pouvait occuper l’esprit de cette jeune fille. Il essaya une nouvelle approche, en ultime recours.

- Je m’appelle Miyake Shinji, enchanté de te recontrer. Et toi ?

- Tu es sure ? Il me semble pourtant bien que les gens chez qui « tout va bien » sont tranquillement en train de dormir à cette heure là, ou tout du moins, restent dans leur dortoir…

Yuri ne lui répondit toujours pas, elle ne bougea même pas.

- Aller, tu vas attraper froid. Je comprends que tu ne veuilles pas te confier à un inconnu comme moi, mais tu devrais rentrer maintenant, tu risques d’avoir des soucis miss.

Toujours aucune réponse de sa part, mais un soupire se fit entendre de sa part.

- Je m’appelle Miyake Shinji, enchanté de te recontrer. Et toi ?

« Il parle trop...»

- Yuri Narita.

Elle se décida à se lever doucement, elle enleva la veste de Miyake Shinji et lui tendis.

Il y eut un silence, puis elle répondit.
- Yuri Narita.

Elle se leva doucement, enleva la veste de Miyake et lui tendis.

« Elle est timide ? introvertie ? associale ? … je n’en sais rien. Une chose est sure, elle est difficile à cerner. »

Shinji souris, et repoussa gentiment le bras de la dénommée Yuri, qui lui tendait sa veste.
- Je ne vais pas laisser une jeune fille attraper froid. Garde-le, tu me le rendras demain.

« Je vois bien que tu ne voulais pas retourner dans ton dortoir, mais je ne peux pas déroger aux règles … » pensa t’il.

Il la raccompagna jusque dans le hall. Il serait malvenu de la ramener dans sa chambre. Il vérifia seulement qu’elle se soit bien dirigée vers son dortoir.
Quelques instants après, il rejoignit son appartement en frissonnant et décida qu’il était tant pour lui-même de dormir, sachant qu’il exercerait ses fonctions dès le lendemain.